samedi 4 août 2012

Drunkziak à Reykjavík

Brennivín
et mon
visage calciné
je le cacherai
je ne parle
plus depuis
des jours
je ne peux
me cacher
du soleil encore
suspendu
à minuit
au-dessus de l'océan
Sólstafir
rayons crépusculaires
elle est
l'air froid
elle a dévoré
tous les arbres
d'Islande
elle est les
glaciers
qui m'attendent en
embuscade
au-dessus des montagnes
elle est le soleil
qui me ravage
le visage
à minuit
mon paysage
dechiré
ses yeux les poissons
des rivières trop
blanches
elle envahi le ciel
ses nuages d'orages
passeront
sans pluie
laisseront la terre nue.